La notion de bien-être au travail est de portée plus large, plus englobante, que les notions de santé physique et mentale, ou de qualité de vie.
Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail, et non à la seule absence de pathologies. Parce qu’il reflète la perception individuelle de l’environnement de travail, le bien-être est subjectif, et sa définition n’est pas figée. Son concept s’est appuyé sur une abondante littérature scientifique anglo-saxonne, puis a ensuite trouvé un écho auprès des instances européennes. Ainsi dès 2002, les orientations stratégiques delà Commission Européenne préconisaient « une approche globale du bien-être au travail, prenant en compte les changements du monde du travail et l’émergence de nouveaux risques, notamment psychosociaux ».
L’approche bien-être au travail développée en France intègre ainsi l’objectif de prévention des RPS, mais vise aussi, au-delà, à construire l’en-semble des conditions d’une performance respectueuse de la santé des salaries, qui favorise leur motivation et leur implication sur le long terme.
Car les salariés ne demandent certes pas aux entreprises de faire leur bonheur, mais d’agir sur ce qu’elles maîtrisent : le travail et son organisation.