Aujourd'hui, ce dernier article présentation de façon globale le fonctionnement autistique. Nous allons nous intéresser à la régulation vis-à-vis des stimuli de l'environnement. Dans les articles précédents, nous avons exploré certaines des spécificités comme l'hyper et l'hyposensorialité et le besoin de ritualisation. Il faut garder en tête que le cerveau d'une personne autiste est en permanence en ébullition par le traitement de multiples informations reçues par l'environnement et générées par la pensée. C'est pourquoi naturellement, la personne va développer des stratégies pour réguler ce flux.
Poursuivons aujourd'hui notre exploration du fonctionnement autistique, nous avons vu les aspects concernant l'hyper et l'hyposensorialité dans l'article précédent. Dans celui-ci, je vais essayer de décrire le besoin d'une certaine rigidité dans le quotidien, là encore, ce point est variable selon les individus.
Nous avons vu lors des articles précédents deux conceptions des situations de handicap, avec d'un côté une approche normative et de l'autre une approche sociétale. La première, issue du regard biomédical a pour ambition d'inventorier les incapacités afin d'identifier des réponses adaptées pour le corps ; la seconde la mise en place d'adaptations sociales.
Lors du dernier article, nous nous sommes intéressés à l'approche biomédicale en explorant son histoire et les conséquences pour la prise en charge des situations de handicaps, ainsi que les limites de cette approche. Aujourd'hui, je vous propose d'explorer la vision sociétale à ce sujet.
Traditionnellement en culture européenne, la manière de percevoir les situations de handicaps est issue d'une vision biomédicale héritée de l'émergence de la médecine.
Aujourd'hui, je complète les deux formes d'expression d'un handicap par une nuance supplémentaire entre le handicap innée, c'est-à-dire acquis dès la naissance et celui acquis en cours de vie, que ce soit suite à un accident, une maladie ou d'autres configurations.